Vente du 02/04/2021

Maison de vente : Gros & Delettrez.

Vente le : 02/04/2021 à 14:00.

Exposition : le 31/03/2021 de 11:00 à 18:00, le 01/04/2021 de 11:00 à 20:00 et le 02/04/2021 de 11:00 à 12:00.

Lieu : Drouot-Richelieu, salle 2, 9, rue Drouot 75009 Paris.

Pour tout renseignement sur les lots que nous présentons ou pour enchérir par téléphone pendant la vente ou nous laisser un ordre d’achat, n’hésitez pas à nous contacter.

Quelques lots

Henri DE TOULOUSE-LAUTREC (1864-1901)

Jeune cavalier enfourchant sa monture

Huile sur panneau.
Monogrammée (T.L) en noir et datée 1880 par incision en bas à gauche.
23,5 x 13,7 cm
Au dos du panneau, deux études de visages.

Estimé 50 000/80 000 €

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Lot

Henri DE TOULOUSE-LAUTREC (1864-1901)

Jeune cavalier enfourchant sa monture

Huile sur panneau.
Monogrammée (T.L) en noir et datée 1880 par incision en bas à gauche.
23,5 x 13,7 cm
Au dos du panneau, deux études de visages.

Collection particulière, France

Une aquarelle de composition identique a été autrefois chez Knoedler (Dortu, vol III, A 144, p 345)

M.G. Dortu, Toulouse-Lautrec et son œuvre, volume II, Collector Editions, New York, 1971, n°P.85 p 38, reproduit en noir et blanc p 39.

Estimé 50 000/80 000 €

Jean FAUTRIER (1898-1964)

Buste

Huile sur papier marouflé sur toile
Signée et datée (19) 56 en bas à droite
Porte l’inscription « Buste » au dos sur le châssis
46 x 55 cm
Insolation de l’encre

Estimé 70 000/100 000 €

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Lot 45

Jean FAUTRIER (1898-1964)

Buste

Huile sur papier marouflé sur toile
Signée et datée (19) 56 en bas à droite
Porte l’inscription « Buste » au dos sur le châssis
46 x 55 cm
Insolation de l’encre

Kunstforening et Kunstnernes Hus, Oslo, « Fautrier 1921-1963 », 22 février-15 avril 1963, n° 27 du catalogue (tampon sur le châssis).

Palma Bucarelli, Catalogue raisonné de l’oeuvre de Fautrier référencé sous le n° 259 (avec une erreur de dimension)

Un certificat de Dominique Fautrier sera remis à l’acquéreur.

C’est après un éloignement de la vie artistique parisienne que Jean Fautrier présente en 1945 sa série des « Otages » à la Galerie René Drouin. Ces œuvres peintes entre 1942 et 1943 résultent du choc face aux exactions menées contre les civils par les nazis, et dont il a été témoin durant la Seconde Guerre Mondiale. Il tente dès lors d’exprimer ce qu’il considère comme infigurable : au travers de cette réflexion les effets de matière deviennent le sujet principal de ses œuvres. Jean Fautrier invente le procédé de la « haute pâte » : la matière est posée sur un support constituée d’épaisseurs de papier entassés, mêlés à du pastel, de la colle et de la peinture à l’huile. La pâte devient grumeleuse et épaisse, mêlant des pigments aux encres transparentes ou opaques.

Dès 1955 il se projette dans de nouvelles séries : Objets (1955), les Nus (1956) et les Partisans (1957).
Jean Fautrier inaugure par ces séries, une nouvelle façon de représenter la réalité où il privilégie les matières et les couleurs au détriment de la forme. Il s’inscrit ainsi parfaitement dans ce que Michel Tapié baptiste l’Art Informel en 1951. Sa démarche si nouvelle et si singulière fait de Jean Fautrier l’un des artistes majeurs de l’art moderne de la seconde moitié du XXe siècle.

Estimé 70 000/100 000 €

Albert Marquet (1875-1947)

Le Nil à Assouan, Égypte

Huile sur toile marouflée sur carton
Signée en bas à gauche
32,5 x 40,5 cm

Adjugé 42 000 € (frais inclus)

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Lot 33

Albert Marquet (1875-1947)

Le Nil à Assouan, Égypte

Huile sur toile marouflée sur carton
Signée en bas à gauche
32,5 x 40,5 cm

– Versailles, hôtel Rameau, 31/05/1972, reproduit sous le n°177
– Collection Paul-Louis Weiller

« Peintures françaises contemporaines », Le Caire, Musée d’Art Moderne, 1935

J.-C. Martinet, G. Wildenstein, Marquet – L’Afrique du Nord – Catalogue de l’oeuvre peint, Skira/Seuil, Wildenstein Institute, Paris, Milan, 2001, n°I-738, reproduit en couleur p.540

« Marquet se rend en Égypte en février 1928. Il séjourne tout d’abord au Caire qu’il fuit très rapidement, lassé par les réceptions officielles. Il choisit de se rendre à Assouan, en Haute- Égypte par le train. L’artiste se met au travail devant l’hôtel Cataracte ; il peint plusieurs vues du Nil et de l’île Éléphantine avant de partir en croisière où il dessine et exécute quelques aquarelles sur le bateau » (Marquet, l’Afrique du Nord, Wildenstein Institute).
Dans le Nil à Assouan, Marquet utilise l’un de ses procédés habituels de composition, se plaçant en surplomb par rapport au premier plan tandis que la perspective et les fonds sont redressés dans le plan du tableau. Cette audace constructive s’allie à la flamboyante lumière solaire qui baigne la boucle du Nil, avec au premier plan « les bains de Cléopâtre » de l’île Éléphantine et sur le rivage opposé, le mythique hôtel Old Cataract.

Adjugé 42 000 € (frais inclus)

Félix ZIEM (1821-1911)

Lever du soleil sur le Grand Canal, Venise

Huile sur panneau d’acajou
Signé en bas à droite et titré au dos du panneau sur une étiquette
Au dos du panneau, tampon du marchand E.Schwartz (actif entre 1897 et 1906 *)
71 x 92 cm
Dans son important cadre d’époque en bois sculpté, stuqué et doré.

Adjugé 34 000 € (frais inclus)

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Lot 16

Félix ZIEM (1821-1911)

Lever du soleil sur le Grand Canal, Venise

Huile sur panneau d’acajou
Signé en bas à droite et titré au dos du panneau sur une étiquette
Au dos du panneau, tampon du marchand E.Schwartz (actif entre 1897 et 1906 *)
71 x 92 cm
Dans son important cadre d’époque en bois sculpté, stuqué et doré.

Collection de M. Eugène Camille Lambert (1871-1948), acheté le 18 octobre 1917 (étiquette au dos indiquant le titre et la provenance et cachet en cire rouge du collectionneur et marchand).

A la fin de sa vie, Ziem collabore avec ses d’élèves, notamment Eugène-Camille Lambert (1871-1948), son ami et complice. Ce dernier aidera la veuve de Ziem lors de l’inventaire des œuvres de l’artiste restées dans ses ateliers de Paris et Nice. Il rédigera le premier catalogue de l’œuvre de Félix Ziem. Eugène Lambert ouvre par la suite une galerie à Cannes puis à Vichy où il expose des tableaux de son maître.

Peintre voyageur, admirateur de Constantinople, du Caire et des grands ports de la Méditerranée, c’est à Venise que Ziem établit sa villégiature, véritable lieu d’ancrage et « Patrie idéale » de l’artiste selon Théophile Gauthier. Entre 1845 et 1892, Ziem fréquente assidûment la cité des Doges. Il installe un atelier sur un Traghetto (large gondole) en 1847, ce qui lui permet de peindre sur le motif, de saisir la lumière, les variations météorologiques et atmosphériques de la Sérénissime.
Grâce à sa touche d’aquarelliste et à l’utilisation de glacis réalisés à base de pigments naturels, Ziem enlève la perspective de la Lagune et suggère les silhouettes encore imprécises des matures, des bateaux, de la ville dans le contrejour du soleil naissant. La fluidité de l’air et de la lumière, la dissolution des contours exécutés à l’aide de touches libres et variées annoncent la technique des impressionnistes quelques dix années plus tard.

Adjugé 34 000 € (frais inclus)