Vente du 01/10/2025

Maison de vente : Crait-Muller Charenton.

Vente le : 01/10/2025 à 14:00.

Lieu : 21, rue de Paris 94220 Charenton-le-Pont .

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Quelques lots

Maurice MOURLOT (1906-1983)

Autoportrait, vers 1930-35

Maurice MOURLOT (1906-1983)
Autoportrait, vers 1930-35
Huile sur panneau
Signée en bas à gauche
65 x 55 cm

Estimé 100/200 €

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Lot 1

Lot 1 Maurice MOURLOT (1906-1983) Autoportrait, vers 1930-35 Huile sur panneau Signée en bas à gauche 65 x 55 cm

Maurice MOURLOT (1906-1983)

Autoportrait, vers 1930-35

Maurice MOURLOT (1906-1983)
Autoportrait, vers 1930-35
Huile sur panneau
Signée en bas à gauche
65 x 55 cm

Quelques repères biographiques :

– 20 janvier 1906 : Naissance à Paris, Maurice est le benjamin d’une famille de neuf enfants.
– 1922 : il commence à travailler à l’imprimerie familiale « Mourlot Frères » au 18 rue de Chabrol à Paris, dirigée par Fernand, le frère aîné, après la disparition de leur père en 1920. Y travaillent également leurs frères et soeurs : Georges, Berthe, Jeanne et Andrée.
– 1937 : Prix de Peinture de la ville de Paris et bourse d’études en Afrique du Nord où il y reste une année et revient avec une centaine d’oeuvres (Huile, dessins, aquarelles, gouaches…)
– 1940 : Sociétaire du Salon d’Automne (jusqu’en 1965). Décès de son meilleur ami, le peintre Richard Maguet.
– Fin 1941 : Maurice achète l’ancienne mairie-école de Saint-Loup-de-Naud et s’y installe avec sa femme Marceline.
– 1968 : Mort de Marceline. Installation rue de la Tombe-Issoire.
– 15 Mars 1983 : Meurt dans son atelier, rue de la Tombe-Issoire, il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Fondation de l’Association des Amis de Maurice Mourlot.

Maurice Mourlot, un peintre dans la tradition française
Né en 1906, Maurice appartient à une famille d’imprimeurs. Dès 1922, Maurice travaille dans l’entreprise familiale « Mourlot Frères » mais c’est son frère Fernand qui en prend la direction et l’oriente exclusivement vers la lithographie d’art. Après avoir été pressier puis dessinateur, Maurice Mourlot réalise de nombreuses affiches pour de prestigieuses institutions comme le Louvre, le Musée Carnavalet, le musée Marmottan, le Bibliothèque Nationale… Sous la direction de Fernand, l’atelier devient très fréquenté par les grands artistes du XXe siècle, parmi lesquels Picasso, Matisse, Soulages, Dubuffet, Chagall, Giacometti et Dufy.
En parallèle de la célèbre entreprise familiale, Maurice cultive, bien plus secrètement, sa peinture. De nature modeste et d’une grande humilité, il contribue à l’ombre où il est resté de son vivant. Il n’aura jamais été en recherche de reconnaissance : sa peinture, il ne la montrait pas, il peignait pour lui. Il éprouve un émerveillement continu pour les choses les plus simples. Il est d’abord influencé par la peinture de son grand ami Richard Maguet. Son oeuvre picturale reflète une profonde maîtrise de la couleur et de la composition, inspirée par les grands maîtres notamment les natures mortes de Cézanne et Chardin. Durant une année, suite à un voyage obtenu grâce à une bourse de la ville de Paris, il peint de beaux paysages du sud d’algérien et du sud marocain. Fidèle à l’esprit de l’École de Paris, il célèbre la lumière et la matière avec une touche à la fois classique et vibrante.

Maurice Mourlot et la campagne
« Son monde à lui -celui de sa peinture- le tenait, le maintenait, le retenait fortement comme la glèbe retient le paysan. C’était un terrien Maurice » Jean-Pierre HAMMER
Pendant la guerre, l’artiste s’installe à Saint-Loup-de-Naud avec sa femme Marceline. Il se rapproche aussi de son grand ami et désormais voisin, le peintre Pierre-Eugène Clairin. Durant cette période, Mourlot peint sur le vif les rues de St Loup, les bords du Dragon, les fermes, granges et demeures, la vie rurale aux alentours, toute la gente de basse-cour et aussi les oiseaux de nuit, les buffets briards ainsi que les cruches, vases, brocs, bols, terrines et paniers et tous les fruits de la contrée. Il aimait les formes solides, ventrues, galbées, les poteries, les corps féminins et aussi les chevaux de labour à la croupe volumineuse et brillante. Et aussi et surtout des scènes de la vie villageoise aujourd’hui quasiment disparues – maréchal-ferrant à l’ouvrage, berger en houppelande, paysans et paysannes et attelages de bœufs. Cette partie de l’œuvre est à la fois art et témoignage.

Estimé 100/200 €