Aquarelle et gouache sur papier. Signée et dédicacée « A la sympathique madame Jacqueline Prouvost, amie des arts » en bas à gauche.
Haut. : 30,5 cm x Larg. : 59 cm

Certificat de la galerie Jacques Bailly en date du 25 novembre 2019.

Huile sur toile signée en bas à droite.
Haut. : 92 cm x Larg. : 73 cm

Un avis d’inclusion du Comité Gen Paul sera remis à l’acquéreur.

L’expression tragique du regard, le corps en tension et les doigts crispés voués à l’énergie du coup d’archet, une matière fouettée, en éruption, surgie de l’âme du peintre mais aussi de délicats coloris vert et rouge brique sur lesquels éclate la blancheur de la chemise… UNE BIOGRAPHIE DE GEN PAUL, SON IMPORTANCE ARTISTIQUE AU XXe siècle Cette oeuvre exécutée en 1928 appartient aux meilleures années de l’artiste. La peinture de Gen Paul fut longtemps minorée parce que rattachable à un courant quasiment absent dans la peinture française : l’expressionnisme. Le swing effréné de son pinceau, sa gestuelle furieuse, sa matière grasse et sensuelle ne trouvent leurs équivalents que chez le Russe de Montparnasse Chaïm Soutine. Beaucoup le considèrent comme le précurseur de l’expressionnisme abstrait américain comme celui d’un Willem de Kooning. Pourtant Gen Paul eut ses heures de gloire dans les années 1930, puis dans les années 1950-1960 avec les galeristes Drouant-David ou Chalom dont les expositions furent dévalisées par des collectionneurs américains. Les toiles de Gen Paul devenaient introuvables. Une double blessure invalidante durant la guerre de 1914-18, un destin marqué par la boisson et un caractère ombrageux qui compliquèrent ses rapports avec les grands marchands (Bing et Bernheim-Jeune), une maitrise de l’argot des faubourgs proche d’Audiard, ses comportements fantasques (il visite l’Espagne après avoir hélé un taxi place Clichy), sa fréquentation des maisons closes et des mauvais garçons de Marseille et de Paris, ses amitiés strictement Montmartroises (Céline, Utrillo, Carco, Marcel Aymé), ses sujets ordinaires (cyclistes, musiciens, courses, guinguettes), le classent aujourd’hui au sein d’un folklore populaire né sur la butte Montmartre. Mais c’est un tort, Gen Paul est un génie.