Huile sur toile.
Signée en bas à gauche.
54 x 33 cm

Grand admirateur de la peinture du Quattrocento Italien, Zak fusionne les apports des Nabis et de Puvis de Chavanne dans un style unique et profondément troublant. Son talent est remarqué par les critiques d’art Adolphe Basler et André Salmon dès 1911 lors de l’exposition de l’artiste à la Galerie Druet. Elève de Jean-Léon Gérôme aux Beaux-Arts de Paris et d’Albert Besnard, Zak se révèle dans le portrait de personnages aux trait souvent réalistes mais fondus dans des décors allégoriques. Artiste de l’Ecole de Paris et fondateur du mouvement polonais « Rythme », Eugène Zak est marqué par une culture esthétique empreinte de ses racines polonaises et juives. Zak les combine à d’autres inspirations iconographiques telles que le courant pastoral du XVIIIe, le postimpressionnisme et les prémices de l’abstraction. Zak met ici son art au service de la poésie en exprimant avec douceur et mystère la mélancolie, plastiquement incarnée par l’harmonie des tons roses et gris des habits du jeune homme.

Petit éclat de peinture dans un arbre.
Le vernis jaune est oxydé.
Traces de châssis, légère trace de châssis sur le pourtour du tableau.
Un nettoyage donnera une image chatoyante.