Vente du 27/11/2019

Maison de vente : Coutau Bégarie & Associés.

Vente le : 27/11/2019 à 14:00.

Lieu : Drouot-Richelieu, salle 5-6, 9, rue Drouot 75009 Paris.

Pour tout renseignement sur les lots que nous présentons ou pour enchérir par téléphone pendant la vente ou nous laisser un ordre d’achat, n’hésitez pas à nous contacter.

Quelques lots

Kees VAN DONGEN (1877-1968)

Avenue du bois de Boulogne

Huile sur toile.
Signée en bas au centre.
Titrée Avenue du bois de Boulogne et monogrammée VD au dos de la toile.
Inscription à la craie bleu « Fiacre » au dos de la toile
Étiquette ancienne collée sur le châssis de la Galerie Paul Pétridès rue de la Boétie à Paris.
54 x 65 cm
Circa 1954

Adjugé 350 000 €

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Lot 189

Kees VAN DONGEN (1877-1968)

Avenue du bois de Boulogne

Huile sur toile.
Signée en bas au centre.
Titrée Avenue du bois de Boulogne et monogrammée VD au dos de la toile.
Inscription à la craie bleu « Fiacre » au dos de la toile
Étiquette ancienne collée sur le châssis de la Galerie Paul Pétridès rue de la Boétie à Paris.
54 x 65 cm
Circa 1954

Collection particulière française.
Certificat de la Galerie Pétridès en date du 16 novembre 1959.
Un avis d’inclusion au catalogue raisonné numérique en préparation par le Wildenstein Plattner Institute sera remis à l’acquéreur.
Une photographie du peintre exécutant le tableau dans son atelier sera remise à l’acquéreur.

L’avenue du bois de Boulogne, peint au début des années 1950, illustre la singularité et la permanence du style de Van Dongen, indifférent aux bouleversements artistiques de son temps et à la succession des mouvements d’avant-garde. Fidèle, par l’audace et l’originalité des couleurs, au fauvisme de ses jeunes années, inspiré par un Paris mondain et raffiné, il prolonge aussi sa peinture des Années folles, époque dont il avait été le peintre emblématique; ce qu’il a appelé lui-même sa période cocktail.
Au long de l’avenue du Bois (rebaptisée depuis avenue Foch), sous des flocons de nuages légers, d’élégantes silhouettes flânent, circulent ou se posent accompagnées d’une petite fille et d’un caniche. Une calèche remonte l’avenue vers l’Arc de Triomphe tandis qu’au loin des cavaliers au grand galop la dévalent.
La scène, qui charme par sa légèreté, son artifice et par ses alliances de couleurs raffinées, roses bonbons opposés à des jaunes lumineux, opposition rouge- vert de la caisse et des roues de la calèche, acquiert une sorte de douceur onirique. Les jambes fines sur les corps élancés, les petites têtes aux joues maquillées et aux cous gracieux qui caractérisent le canon féminin du Van Dongen de maturité, étaient déjà apparues dès les années 1910 (La Baigneuse, 1911-Amusement

Adjugé 350 000 €

Henri MARTIN (1860-1943)

Pergola à l'automne, Marquayrol

Huile sur toile.
Signée en bas à gauche.
84 x 80,5 cm

Adjugé 150 000 €

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Lot 155

Henri MARTIN (1860-1943)

Pergola à l'automne, Marquayrol

Huile sur toile.
Signée en bas à gauche.
84 x 80,5 cm

– Ancienne Collection Gabriel Holagray (1858-1959)
– Dans sa descendance

Gabriel Holagray, collectionneur d’Henri Martin Gabriel Holagray est né en 1858 à Bordeaux d’une famille de négociants en fer et métaux. Il obtient une licence en droit en 1881 et prête le serment d’avocat la même année. Passionné d’histoire de l’art, il fait de nombreux voyages en Italie et collectionne peintures et sculptures. Erudit, se consacrant à l’étude d’œuvres littéraires et à la traduction de Dante, il meurt à 101 ans dans sa propriété Castel- Terrefort à Talence.
Holagray est membre fondateur et secrétaire de la société des amis des Art de Bordeaux où il expose régulièrement entre 1900-1930. Lors de la 54e Exposition en 1906 où il expose 4 tableaux.
Du symbolisme à l’impressionnisme
Né à Toulouse, Henri Martin effectue son apprentissage à l’école des Beaux-Arts de sa ville natale entre 1877 et 1879. En 1885, il part en Italie en compagnie des deux peintres Edmond Aman-Jean et Ernest Laurent, amis et admirateurs du néo -impressionniste Seurat. Henri Martin est parallèlement fasciné par le personnage de Sar Peladan, grand prêtre du symbolisme, fondateur du salon des Rose+Croix, manifestation «du rêve contre le réel, du beau contre le laid». Dans les années 1890, la peinture d’Henri Martin est baignée par le symbolisme ambiant même si sa petite touche pointillée est redevable de sa formation néo-impressionniste.
En 1900, le peintre fait l’acquisition de la propriété de Marquayrol, domaine du Lot, situé à 20km de Cahors et qui surplombe le village de Labastide-du-Vert. Le domaine, la maison, la vallée et le paysage alentours seront les motifs favoris de sa peinture jusqu’à sa mort. Henri Martin y fait construire une pergola qu’il représente aux différentes saisons.

Adjugé 150 000 €