Louise JANIN (1893-1997)
29 août 1893 : naissance à Durham aux Etats-Unis dans une famille aisée d’origine française.
1911-1914 : études à la California School of Fine Arts à San Francisco.
1920 : s’installe à Paris et participe au Salon des Orientalistes et au Salon de l’Union des Femmes Peintres et Sculpteurs,
1924 : première exposition personnelle à la galerie Bernheim-jeune puis en 1928 à la galerie Georges Petit. Le Musée du Luxembourg acquiert une oeuvre de l’artiste.
1925-1931 : participe à l’Exposition Internationale des Arts décoratifs, à l’Exposition coloniale (pavillon de l’Hindoustan) et au Salon des Tuileries de 1931.
1932 : rejoint le mouvement Musicaliste présidé par Henry Valensi.
1939-1945 : passe le temps de la guerre en Corse puis est internée dans un camp de concentration italien. Elle poursuit ses recherches artistiques.
1950 : expose au Salon des Réalités Nouvelles, puis au Salon Comparaisons, elle invente alors un nouveau procédé artistique, une technique mixte sur papier qui donnera naissance à des oeuvres originales, qu’elle va nommer Cosmogrammes.
1956 : la Ville de Paris acquiert l’oeuvre Hiérogrammes.
Louise Janin expose régulièrement jusqu’à la fin de sa vie au Salon d’Art sacré, au Salon des Femmes Peintres et Sculpteurs, aux Salons d’Automne et des Indépendants, proposant une oeuvre où s’entremêlent musicalité et spiritualité, figuration et abstraction.
1974 : première exposition rétrospective de l’oeuvre de Louise Janin à la Galerie Hexagramme.
1986 : le Musée de Boulogne-Billancourt acquiert un assemblage de Cosmogrammes.
1993 : exposition personnelle à la Galerie 1900-2000 de Marcel Fleiss, Paris.
1997 : décès de l’artiste à Meudon.
Période américaine : naissance d’une peintre orientaliste
Louise Janin passe son enfance à San Francisco. Son père, collectionneur, l’initie à l’art chinois et japonais. Elle étudie aux Beaux-Arts. Sa première exposition la classe parmi les peintres orientalistes américains. Premier voyage en Orient, elle visite la Corée, le Japon et la Chine et s’installe à son retour en 1920 à New York. Louise Janin se passionne pour les spiritualités orientales, ses oeuvres sont empreintes d’un profond symbolisme.
Période parisienne (1920-1930) vers le Musicalisme
Dans les années vingt, Louise Janin s’installe à Paris. Son approche orientaliste-spiritualiste la fait comparer aux peintres Odilon Redon et Gustave Moreau. Elle participe aux Salons, expose en 1924 à la galerie
Bernheim-Jeune puis en 1928 à la Galerie Georges Petit. Ses oeuvres sont métaphysiques et ésotériques, et son écriture devient plus allusive, évoluant vers l’abstraction. Louise Janin rencontre Kupka dont l’oeuvre la fascine. Vers la fin de la décennie, sa figuration-abstraction s’épure sous l’influence de Kupka et de Henry Valensi, ses amis.