Tempera.
Signée, située et datée (19)49 en bas à droite.
Etiquette et inscription au dos.
63 x 80 cm.

Collection particulière française.

Après 1945, Jacques Majorelle effectue trois voyages en Afrique
Noire qui représentent pour le peintre une seconde source d’inspiration. Il reste néanmoins fidèle à son amour des paysages du sud marocain. En 1949, il prépare une nouvelle expédition au pays des Kasbahs, destinée à lui fournir une moisson de motifs (notamment aux alentours de Ouarzazate et de Tazouda).
L’architecture berbère n’a jamais été influencée par la conquête arabe et l’art hispano-mauresque. Les kasbahs du sud sont la plus belle expression de cet art dont les spécificités sont d’ailleurs fort proches de l’habitat traditionnel yéménite. Ces superbes bâtisses en terre jouèrent un rôle fondamental durant des siècles. Elles étaient les demeures fortifiées des seigneurs. Isolées et situées sur une position dominante, elles exprimaient l’autorité des caïds (représentants du sultan) ou des Pacha (gouverneurs d’une ville impériale). Les kasbahs contrôlaient les oasis et leurs voies d’accès, servaient de points de ravitaillement pour les habitants du désert et défendaient les caravanes contre les brigands et les pillards nomades.
Majorelle traduit admirablement la majesté de cette architecture: la lumière solaire sculpte les volumes, l’ocre de la gouache semble être trempé dans la terre marocaine – tandis que les verts tendres et délicats de l’oasis indiquent la naissance du printemps.

Aquarelle sur papier.
Signée et datée «Xul 1929» au centre.
30,5 x 45,5 cm.
Cadre probablement réalisé par l’artiste.

Collection particulière.
Ancienne collection Andrée Tairsy (1911-2004) qui a vécu à Buenos Aires de 1940 à 1946.

Patricia M. Artundo, Catalogue raisonné de Xul Solar: l’oeuvre complet, Buenos Aires, Museo Xul Solar, Foundaciõn Pan Klub, 2016, n°720, reproduit.

Un certificat d’authenticité du musée Xul Solar de Buenos Aires sera remis à l’acquéreur.

Le peintre argentin Xul Solar découvre le cubisme et le futurisme en 1912 en Europe. A son retour à Buenos Aires en 1924, il y ajoute des préoccupations ésotériques et astrologiques. Il fut très proche ami du poète Jorge Luis Borges. Sa maison à Buenos Aires est devenue aujourd’hui son musée.