Vente du 21/11/2018

Maison de vente : Art Richelieu.

Vente le : 21/11/2018.

Lieu : Drouot.

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Quelques lots

Camille Pissarro (1830-1903)

Dans le pré en automne à Éragny, 1901

Huile sur toile
Signée et datée en bas à droite «C. Pissarro 1901».
65 x 80 cm

Inscription au dos du châssis «Le Pré en Automne».

Adjugé 1 420 000 €

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Lot 52

Camille Pissarro (1830-1903)

Dans le pré en automne à Éragny, 1901

Huile sur toile
Signée et datée en bas à droite «C. Pissarro 1901».
65 x 80 cm

Inscription au dos du châssis «Le Pré en Automne».

– Vendu par l’artiste à Bernheim-Jeune, automne 1901
– Vendu par Bernheim-Jeune à Georges Kellner, Paris,circa 1901-1904
– Vendu par Madame Kellner fille du précédent à la galerie Maurice Ségoura vers 1984.
– Acquis à la galerie Maurice Ségoura par Monsieur X.
– Dans la descendance de Monsieur X.

– PISSARRO, Catalogue critique des peintures, J.Pissarro-C.Durand-Ruel Snollaerts, vol. III. n° 1398, page 857, reproduit.
– Janine Bailly- Herzberg, Correspondance de Camille Pissarro ,T. V, n°1877 p. 219 (n°5) , Paris, PUF 1980-1991.

Une photocopie de lettre conservée par la famille Kellner se rapporte à ce tableau. Le 20 novembre 1901, Pissarro écrit à son marchand Bernheim-Jeune, acquéreur du tableau : « Il n’y en a pas (de fleurs) en automne, les arbres que vous voyez sur le tableau sont parés de feuilles mortes qui, à la lumière du soleil, éclate comme des bouquets de fleurs. L’automne à cette époque de l’année est autrement fleuri que le printemps qui n’a que des fleurs roses et blanches. Dans ce pré se trouve un jardin laissé en friche, ce qui explique les quelques fleurs de dahlias qui poussent sans soins dans les grandes herbes desséchées et rutilantes de lumière. En somme, tout n’est qu’apparence dans la nature. Il s’agit de les voir ou plutôt les sentir (lettre inédite, reproduction page précédente). Dans une seconde lettre (disparue lors de l’occupation de la maison familiale des Kellner par les troupes allemandes en 1940), Pissarro écrit à Georges Kellner sa satisfaction de le savoir propriétaire de cette oeuvre.

 

En 1884, Camille Pissarro s’installe à Eragny-sur-Epte, proche de Gisors, avec Julie son épouse et leurs six enfants, pour y passer les 20 dernières années de sa vie. Il y loue une grande maison avec un jardin; grâce à un prêt de Claude Monet il pourra en faire l’acquisition en 1892. Ses allers et retours à Paris sont par nécessité fréquents, mais toujours il s’empresse de regagner sa demeure et son atelier normand. L’installation à Éragny va avoir un impact considérable. L’artiste s’épanouit pleinement dans cette nature ordinaire qui l’entoure.

Après la parenthèse néo-impressionniste, il revient à une interprétation, aussi exacte qu’il le peut, de la diversité de la nature, de sa météorologie, des heures du jour, des changements de saisons : brumes, gelées, neiges d’hiver, luxuriance de l’été, coloris automnaux… 

 

Pissarro, Bernheim-Jeune et Durand-Ruel.

Aux alentours de 1900, c’est incontestablement Durand- Ruel qui est le plus efficace diffuseur de l’œuvre de Pissarro. Il lui achète de nombreux tableaux, organise des expositions à Paris mais aussi à la succursale de New York. Mais Pissarro est heureux, lorsque Durand-Ruel est dans une passe économique difficile, de vendre des œuvres à Bernheim ou à d’autres. Pissarro sait organiser une concurrence entre les galeristes qui lui permet de soutenir ses prix de vente.

Adjugé 1 420 000 €

Maurice de Vlaminck (1876–1958)

La ferme enneigée

Huile sur toile
Signée en bas à gauche.
60 x 73 cm

Adjugé 54 000 €

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Lot 53

Maurice de Vlaminck (1876–1958)

La ferme enneigée

Huile sur toile
Signée en bas à gauche.
60 x 73 cm

– Galerie ARMAND DROUANT. Facture du 16 Mai 1941.
– Ancienne collection BASTIN.

Adjugé 54 000 €