Vente du 14/04/2023

Maison de vente : Drouot Estimation.

Vente le : 14/04/2023 à 14:00.

Exposition : le 12/04/2023 de 11:00 à 18:00, le 13/04/2023 de 11:00 à 20:00 et le 14/04/2023 de 11:00 à 12:00.

Lieu : Salle 1 - Hôtel Drouot , 9, rue Drouot 75009 Paris .

Pour tout renseignement sur les lots que nous présentons ou pour enchérir par téléphone pendant la vente ou nous laisser un ordre d’achat, n’hésitez pas à nous contacter.

Quelques lots

Edgard DEGAS (1834-1917)

Cheval marchant au pas relevé.

Épreuve en bronze à patine brune.
Marque du cachet «Degas».
Marque de fondeur «cire/perdue/A.A Hebrard», numérotée 11/E sur la terrasse.
H. : 23,1 cm – L. : 22,5 cm – P. : 8,6 cm.
Dimensions du socle : 8,6 x 2 cm.
Œuvre réalisée à partir du modèle original en cire rouge conçu en 1881, cette épreuve est fondue entre 1919 et 1937 ou plus tard. Cette épreuve est issue d’une édition comprenant 20 épreuves numérotées de A à T dont 17 localisées ainsi que deux autres épreuves inscrites HER et HERD.
Cette Œuvre appartient à la production posthume authentique et légitime de Edgar Degas édité par A.A Hébrard.
Nous remercions la Galerie Brame & Lorenceau pour les informations qu’elle nous a communiquées sur cette oeuvre. Une lettre en date du 13 février 2023, confirmant l’authenticité de l’oeuvre sera remise à l’acquéreur.

Estimé 220 000/280 000 €

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Lot 101

Edgard DEGAS (1834-1917)

Cheval marchant au pas relevé.

Épreuve en bronze à patine brune.
Marque du cachet «Degas».
Marque de fondeur «cire/perdue/A.A Hebrard», numérotée 11/E sur la terrasse.
H. : 23,1 cm – L. : 22,5 cm – P. : 8,6 cm.
Dimensions du socle : 8,6 x 2 cm.
Œuvre réalisée à partir du modèle original en cire rouge conçu en 1881, cette épreuve est fondue entre 1919 et 1937 ou plus tard. Cette épreuve est issue d’une édition comprenant 20 épreuves numérotées de A à T dont 17 localisées ainsi que deux autres épreuves inscrites HER et HERD.
Cette Œuvre appartient à la production posthume authentique et légitime de Edgar Degas édité par A.A Hébrard.
Nous remercions la Galerie Brame & Lorenceau pour les informations qu’elle nous a communiquées sur cette oeuvre. Une lettre en date du 13 février 2023, confirmant l’authenticité de l’oeuvre sera remise à l’acquéreur.

Collection particulière française.

Joseph S. Czestochowski & Anne Pingeot, Degas Sculptures, Catalogue Raisonné des Bronzes, Memphis, 2002, répertoriée sous le n°11 p142-143. John Rewald (ed.), Degas. Works in Sculpture. A complite Catalogue, New York, 1944, n°IV, une autre épreuve illustrée p.39. John Rewald, Degas Sculpture, London, 1957, une autre épreuve illustré pls 7 et 21. Franco Russoli & Fiorella Minervino, l’Opera completa di Degas, Milan, 1970, n°S 39, une autre épreuve illustrée p.143. John Rewald, Degas’s Complete Sculpture. Catalogue Raisonné, San Francisco, 1990, n°IV, une autre épreuve illustrée p.50. Anne Pingeot & Frank Horvat, Degas Sculptures Paris, 1991, n°39, une autre épreuve illustrée p82-83 & 172. Sara Campbell, Richard Kendall, Daphne Barbour & Shelley Sturman, Degas in the Norton Simon Museum, Pasadena, 2009, vol II, n°33, une autre épreuve illustrée p230 et 231.

Les champs de course sont devenus dans la seconde moitié du XIXe siècle un lieu de sociabilité très à la mode : les bourgeois parisiens y côtoient l’aristocratie, un artiste comme Degas y est présent en quête de motifs, infatigable observateur de l’anatomie et du mouvement des chevaux de courses. Cet intérêt va perdurer tout au long de son oeuvre et il le traduira en dessin, au pastel, à l’huile et en sculpture. En 1917, au décès de l’artiste, le galeriste Paul Durand-Ruel inventorie dans l’atelier 150 cires modelées: danseuses, femmes à la toilette, chevaux. 74 Sculptures seront finalement éditées, et fondues par Hébrard, chacune à 20 exemplaires. Les grands musées vont acquérir des séries complètes. « Cheval en marche » est l’une des plus belles réussites de la série par son élégance, son sens de l’anatomie, la saisie complexe du mouvement ainsi que des nuances de lumière, brillantes et mates du pelage du cheval. Cet objet a fait partie de la collection X. dont Drouot Estimations a déjà dispersé deux danseuses le 17 décembre 2021. D’autres exemplaires du « Cheval Marchant » sont conservés au Musée d’Orsay, Museum of Modern Art of New York, FitzWilliam Museum de Cambridge.

Estimé 220 000/280 000 €

Oscar DOMINGUEZ (1906-1957)

Hommage à Manolete.

Huile sur panneau.
Signé en bas à gauche.
14 x 22 cm.
 On y joint une lithographie du même sujet en Épreuve d’artiste, dédicacée “Pour ma très chère Myrtille, Dominguez” en bas à droite.
L’Association de Défense d’Óscar Domínguez (Tenerife) a confirmé l’authenticité de cet oeuvre.
Un certificat sera remis à l’acquéreur.

Estimé 5 000/8 000 €

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Lot 142

Oscar DOMINGUEZ (1906-1957)

Hommage à Manolete.

Huile sur panneau.
Signé en bas à gauche.
14 x 22 cm.
 On y joint une lithographie du même sujet en Épreuve d’artiste, dédicacée “Pour ma très chère Myrtille, Dominguez” en bas à droite.
L’Association de Défense d’Óscar Domínguez (Tenerife) a confirmé l’authenticité de cet oeuvre.
Un certificat sera remis à l’acquéreur.

Madame Myrtille Hugnet.
Une amie de Madame Myrtille Hugnet.

Le 29 août 1947, le célèbre matador espagnol Manuel Rodrigues Sanches dit «Manolete» est tué dans l’arène par le taureau «Islero». C’est, ce jour-là, un drame national qui s’est joué mais aussi la naissance d’un mythe. Il avait révolutionné la tauromachie, plaçant au premier plan l’esthétique et en inventant des passes qui sont perpétuées. En 1955, le peintre Dominguez exécute une lithographie en hommage au célèbre torero, de composition identique à notre tableau et la dédicace à l’épouse de Georges Hugnet. Ce dernier, historien du mouvement Dada puis adhérent du Surréalisme en 1932, avait travaillé avec Domínguez sur les collages et les décalcomanies automatiques. Dominguez illustra également deux de ses ouvrages. Dans « Hommage à Manolete », le taureau est représenté en symétrie avec le toréador. Les lignes énergiques du dessin, anguleuses pour l’homme et curvilignes pour l’animal, unifient plastiquement les deux acteurs. Pour le peintre Domínguez, la corrida, n’est plus ici la domination d’une espèce sur une autre, mais l’affrontement noble entre deux égaux en condition.

Estimé 5 000/8 000 €

Maximilien LUCE (1858-1941)

L'aciérie, 1898.

Huile sur papier marouflé sur carton.
Signé et daté en bas à droite
37 x 27 cm.
OEuvre en rapport : Notre tableau est l’oeuvre préparatoire à la Fonderie, Ancienne Collection Oscar Ghez, Genève.

Estimé 4 000/5 000 €

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Lot 97

Maximilien LUCE (1858-1941)

L'aciérie, 1898.

Huile sur papier marouflé sur carton.
Signé et daté en bas à droite
37 x 27 cm.
OEuvre en rapport : Notre tableau est l’oeuvre préparatoire à la Fonderie, Ancienne Collection Oscar Ghez, Genève.

Maximilien Luce est l’un des compagnons les plus précoces des Néo-impressionnistes. Dès 1886, il pratique la division de la touche et peint en couleurs hautes. Luce recherche des lumières singulières : flamboiement des crépuscules, lumières nocturnes des villes… En 1887, il expose ses toiles divisionnistes au Salon des Indépendants. La découverte de Saint-Tropez grâce à Signac (1892) et la lumière méditerranéenne éclaircissent sa palette. En 1895, les Verhaeren invitent les époux Luce en Belgique. Avec Théo Van Rysselberghe, autre peintre divisionniste belge, il se rend à Charleroi et visite une aciérie. Il est ébloui. L’année suivante, il retourne à Charleroi pour peindre et visite les mines, les usines et les hauts-fourneaux. Luce peint plusieurs oeuvres représentant les fourneaux d’une aciérie, les ouvriers figurant au premier plan en contre-jour. Ici, le brasier central peint en touches jaune et rouge fait contrepoint aux verts et au bleuté des ombres. Cette oeuvre est visiblement préparatoire à l’Aciérie (Bazetoux tome II, 1052 et Bazetoux tome III, 617). Au-delà du spectacle splendide, on sait que Luce était sensible à la condition ouvrière. Il avait de vives sympathies anarchistes et s’engagea dans le combat révolutionnaire. Il a par ailleurs, peint à Charleroi les ouvriers d’une fonderie à leur travail en leur conférant formellement la grandeur des guerriers antiques.

Estimé 4 000/5 000 €

Maud LEWIS (1903-1970)

Le chat

Huile sur carton.
Signée en haut à droite.
20 x 25,5 cm.

Estimé 2 000/3 000 €

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Lot 152

Maud LEWIS (1903-1970)

Le chat

Huile sur carton.
Signée en haut à droite.
20 x 25,5 cm.

Un ami de Maud Lewis.

Estimé 2 000/3 000 €

Kees van DONGEN (1877-1968)

Chameau et bédouin au Maroc

Pinceau, encre et fusain sur papier.
Signé en haut au centre.
19,5 x 26,5 cm.
Micro-manques sur le bord inférieur et supérieur.

Estimé 5 000/7 000 €

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Lot 102

Kees van DONGEN (1877-1968)

Chameau et bédouin au Maroc

Pinceau, encre et fusain sur papier.
Signé en haut au centre.
19,5 x 26,5 cm.
Micro-manques sur le bord inférieur et supérieur.

Galerie Bellechasse, Charles Zalberg, 266 bd Saint-Germain, Paris. Collection Manuel Sontos, acheté auprès de la Galerie Bellechasse (facture en date du 20 décembre 1963). Collection particulière.

Exposition : Paris, Galerie Bellechasse, Charles Zalberg, 266 bd Saint-Germain, Van Dongen, dessins, juin-novembre 1963, n°20 sous le titre « Maroc».

Estimé 5 000/7 000 €

Félix ZIEM (1821-1911)

Gondoles sur la lagune, Venise.

Huile sur carton.
Signée en bas à gauche.
60 x 78 cm.
Petits repeints dans le ciel.

Estimé 8 000/12 000 €

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Lot 80

Félix ZIEM (1821-1911)

Gondoles sur la lagune, Venise.

Huile sur carton.
Signée en bas à gauche.
60 x 78 cm.
Petits repeints dans le ciel.

OEuvre en rapport : Une composition très voisine située et titrée «Gondoles près de Fusina» est reproduite dans l’ouvrage Anne Burdin-Hellebranth, Félix Ziem, 1821-1911, Catalogue raisonné, Paris 1998, tome 1, page 343 n°864.

Estimé 8 000/12 000 €

Nicu ENEA (1897-1960)

Nu assis, 1925.

Huile sur toile.
Signée et datée en bas à droite.
112 x 63 cm.
Rentoilage.

Estimé 1 500/2 500 €

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Lot 117

Nicu ENEA (1897-1960)

Nu assis, 1925.

Huile sur toile.
Signée et datée en bas à droite.
112 x 63 cm.
Rentoilage.

Enea Nicu est né en 1897 dans une famille de paysans de la région de Bacau, en Roumanie. Il débute sa formation artistique à l’Ecole des Beaux-Arts dans la classe de Georges Demestrescu Mirea et la termine à l’Académie libre de peinture de Bucarest. Peintre prolixe, son oeuvre est empreinte d’un discret sentimentalisme et d’une esthétique néo-byzantine. Sa palette plutôt calme met en exergue un dessin précis et évocateur. Ses thèmes de prédilection louent généralement l’image de son pays et les idées nationales, ce qui lui permet d’être remarqué par la maison royale qui l’embauche pour contribuer à la décoration du Palais Royal (1935-1936) et d’être associé à restauration de l’Eglise St. Voyavodes à Bacău (1939) et de la Cathédrale de Chishinau (1942 – 1943). A cette période de nombreuses expositions lui sont consacrées à Bucarest, mais également à Belgrade et Zagreb. Deux de ses tableaux furent offerts au Président Indonésien, Soekarno en 1960, l’année de sa mort.

Estimé 1 500/2 500 €

Giuseppe DE NITTIS (1846-1884)

La dame en rose

Huile sur carton.
Non signée.
46 x 29 cm
Rayures et petits manques.

Estimé 10 000/15 000 €

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Lot 82

Giuseppe DE NITTIS (1846-1884)

La dame en rose

Huile sur carton.
Non signée.
46 x 29 cm
Rayures et petits manques.

Ancienne Collection de la Famille Dieterle (Jean puis Martin Dieterle) Collection Marie-Thérèse Ducharmes. Cadeau de Martin Dieterle à Madame Ducharmes le 31 juillet 2007 (dédicace de la main de Martin Dieterle au dos).

Natif de Barletta dans les Pouilles, Guiseppe de Nittis fait ses études à Naples et part pour Paris en 1867. Après avoir été influencé par le grand maître Gérôme, il fréquente le milieu passionné du japonisme et rencontre Philippe Burty et les Goncourt. À l’invitation de Degas, il participe à la première exposition des peintres impressionnistes en 1874. Son art est marqué par une synthèse entre les courants alors en vogue : le Japonisme, l’Impressionnisme et le Naturalisme. « La Dame en Rose » témoigne de l’extrême élégance du peintre dans la description de la société parisienne des années 1880. Il est d’ailleurs aussi habile témoin des parisiens que de la ville elle-même. La grande tache claire de la robe reflète l’influence de l’Impressionnisme. Notre Tableau a appartenu à la famille Dieterle, comme en témoigne la dédicace au dos de la main de Martin Dieterle, et qui posséda plusieurs oeuvres de De Nittis.

Estimé 10 000/15 000 €

Jean RETS (1910-1998)

Composition abstraite géométrique

Acrylique sur papier.
Signé en bas à droite.
52 x 65 cm.

Estimé 3 000/4 000 €

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Lot 155

Jean RETS (1910-1998)

Composition abstraite géométrique

Acrylique sur papier.
Signé en bas à droite.
52 x 65 cm.

Estimé 3 000/4 000 €

Josef FLOCH (1894/95-1977)

Le port méditerranéen, circa 1927

Huile sur toile.
Signée en bas à droite.
61 x 80 cm.
Nous remercions Monsieur Serge Lemoine qui a verbalement confirmé l’authenticité de ce tableau et qui nous a fourni de nombreux compléments biographiques sur le peintre.

Estimé 10 000/15 000 €

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Lot 118

Josef FLOCH (1894/95-1977)

Le port méditerranéen, circa 1927

Huile sur toile.
Signée en bas à droite.
61 x 80 cm.
Nous remercions Monsieur Serge Lemoine qui a verbalement confirmé l’authenticité de ce tableau et qui nous a fourni de nombreux compléments biographiques sur le peintre.

Bibliographie générale sur le peintre : Joseph Floch, Leben und Weerk, 1894-1977; Karl Pallauf, Serge Lemoine, Österreichischer Kunst und Kulturverlag, 2000. OEuvre en rapport : Les Agaves à Collioures, Le Phare de Collioures et la Ville côtière, illustrés dans le catalogue raisonné de Joseph Floch, Leben und Weerk, 1894-1977; par Karl Pallauf, sous les n° 134, 135, 136 p.157.

Josef Floch est membre du Hagenbund entre 1919 et 1938. Ce groupement d’artistes d’esprit libéral fondé à l’époque de la Sécession viennoise, voit dans les années vingt cohabiter ou parfois s’affronter les tendances esthétiques d’avant-garde : cubisme, nouvelle-objectivité, expressionnisme. D’origine juive, Josef Floch s’expatrie à Paris en 1925 et partage une amitié avec le peintre Willy Eisenschitz. En 1929, la galeriste parisienne Berthe Weill lui consacre une exposition personnelle. Suivent des expositions chez Bernheim et Cie en 1932, chez Pierre Colle en 1933 et chez Jeanne Castel en 1936. Le peintre connait une certaine notoriété. Ses soutiens furent aussi les conservateurs Germain Bazin et Jean Cassou. Durant son exil à New-York à partir de 1941, il peint des oeuvres tout à fait singulières, ses « Terrasses » : des personnages assis sur des terrasses d’architectures contemporaines, parfois étrangement de dos, semblent rassemblés sans raison, dans le silence et l’incommunicabilité. Notre tableau appartient à une série contemporaine d’un voyage dans le Sud de la France vers 1927. Le village méditerranéen, emboitage de cubes aux toits de briques est peint dans sa matière caractéristique, tantôt plâtreuse, tantôt plus patinée. Deux voiliers et trois pêcheurs sur le port sont figés dans l’immobilité : Floch peint ainsi la présence d’une absence. La poésie de Floch naît de l’alliance du climat de la peinture métaphysique conjugué à un cubisme cézannien (celui de Derain et de Vlaminck) encore très en vogue dans la peinture européenne des années vingt. Deux importantes rétrospectives lui ont été consacrées à Vienne au Musée du Belvédère en 1972 et en 2017 à la Galerie W & K.

Estimé 10 000/15 000 €