Huile sur panneau signée en haut à droite.
55 × 46 cm.

Maxence est l’auteur de la légende Bretonne, oeuvre symboliste exposée au musée d’Orsay. Cet élève de Gustave Moreau originaire de Nantes exprime dans sa peinture son affection particulière pour sa terre natale. Il illustre notamment la confrontation entre la Bretagne chrétienne d’une part et la Bretagne magique et païenne. C’est sans doute dans cette verve que ce tableau de femme pieuse a été réalisé, associant l’esprit gothique du folklore breton et l’esthétisme préraphaélite.

Épreuve en bronze à patine noire, signée.
26 × 25 × 22 cm (sans le socle).

Paris, vente Sotheby’s 9/11/2005, Ancienne collection KLAUS OTTO PREIS.

Huile sur toile.
Signée, datée (18)72 et située en bas à gauche.
85 × 170 cm.

– Polo Sifontes, La Ciudad de Guatemala en 1870, a través de dos pinturas de Augusto de Succa. Publication de la Direction Générale de l’anthropologie et de l’Histoire, 1981, Université de l’Indiana, 1981.
– Sacramento Daily Union, Volume 2, Number 302, 12 February 1877.

Originaire de la région de Liège, le baron Auguste de Succa peint la première partie de sa carrière dans la tradition flamande. Il expose en 1877 à Sacramento en Californie deux oeuvres :  » Dampière, Comte de Flandres et sa fille Philippine, prisonniers au Louvre » et « la Double indiscrétion « , tableaux dans la tradition de la peinture troubadour et de la peinture de genre. Ce n’est qu’après les années 1860 que l’artiste voyage avec sa famille sur le continent américain et s’installe au Guatémala où il est dorénavant considéré comme un artiste national.
Notre panorama est une description minutieuse de la cité vue du sud, sans doute peinte depuis le monastère Cerro del Carmen. On reconnait la coupole de la cathédrale et les clochers des églises notamment de la Recolección au centre de la composition alors que les monts Guatémala dominent la vallée de l’Hermitage où se niche la ville. Notre oeuvre, de par la richesse des détails, l’exactitude de la topographie, des représentations architecturales et le réalisme des scènes de vie quotidienne, constitue un véritable trésor ethnographique. On connait un pendant à notre tableau de même taille, la ville de Guatémala City y est peinte depuis le nord. Ces deux descriptions documentées permirent à l’historien Polo Sifontes de faire une étude de la ville qui fit l’objet d’une publication en 1981 :  » La Ciudad de Guatemala en 1870, a través de dos pinturas de Augusto de Succa « .

Huile sur toile signée en bas à droite et datée 1925.
(Petits manques en haut à gauche).
72 × 91 cm.

En 1905, Camilo EGAS termine ses études aux beaux-Arts de Quito avant de rejoindre l’Académie des Beaux-Arts de Madrid. Il retourne en Equateur en 1926 et joue un rôle essentiel dans la formation du Mouvement Indigéniste avec l’artiste Oswaldo Guayasamin. Son travail est également très lié à l’émergence de l’idéologie socialiste et la formation de partis politiques marxistes en Amérique latine. Egas utilise sa maitrise des techniques de peinture européenne pour élaborer un art mixte, reprenant notamment la tradition équatorienne de peinture Costumbrista et d’autres styles vernaculaires des pays voisins. Son oeuvre incarne à la fois le modernisme de l’école espagnole des années 1910-1920 et l’esthétique traditionnelle d’inspiration locale.