Provenance :
– Galerie Lara Vincy, Paris
– Collection privée française
– Collection privée française, (acquis du précédent)

Raza est pour l Inde, son pays natal, l artiste le plus important du XXe siècle. Nos trois tableaux appartiennent à la première phase occidentale de son œuvre. Etudiant la peinture à Bombay, puis à Paris à partir de 1950, il va progressivement glisser des paysages naturels, constructifs et colorés à une abstraction alors dominante dans le Paris des années 1950/1960. Nos trois œuvres appartiennent à cette période où la nature a muté en des signes ou des formes fluides baignées de lumières incandescentes. Lors de ses retours en Inde et de la réappropriation de la philosophie de ses origines, cette énergie effusive se concentrera dans une peinture formellement différente et géométrique : celle du Bindu, le grand point noir, d où naît la genèse de la création, d abord la lumière, puis les formes et les couleurs, mais aussi les vibrations, l’énergie, le son, l’espace, le temps.

Huile sur toile.
Signée et datée en bas à droite.
Resignée, datée, numérotée «P_685 66» et titrée au dos.
100 x 81 cm

Nous remercions Monsieur Soufiane Bensabra de nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre référencée dans les archives de Monsieur Sayed Haider Raza sous le numéro RF 1076

Un certificat d’authenticité de THE RAZA FOUNDATION-GORBIO sera remis à l’acquéreur.

Il sera demandé un déposit de 20 000 euros pour enchérir en salle ou au téléphone. Pas d’enchères LIVE.

Provenance :

– Galerie Lara Vincy, Paris

– Collection privée française

– Collection privée française, (acquis du précédent)

Provenance :

– Galerie Lara Vincy, Paris

– Collection privée française

– Collection privée française, (acquis du précédent)

Exposition : – Cologne, Dom Galerie, «Sayed Haider Raza», 26 mars au 4 mai 1968

Bibliographie : – Cologne, Dom Galerie, «Sayed Haider Raza», 26 mars au 4 mai 1968

Huile sur toile.
Signée en bas à droite et datée 1852.
102 x 76 cm

Provenance : Dans la descendance de la famille de l artiste.

OEuvre en rapport : Plusieurs oeuvres représentent la composition de la Scuola San Marco, en graphite à titre d oeuvre préparatoire en huile sur toile ou sur papier avec des variantes de détails et de formats (cf Catalogue Jules-Romain Joyant, Musée Louis-Senlecq, L Isle-Adam 1978, n°79 à 83).

Notre tableau est l un des plus importants que Joyant a peint à Venise aussi bien par ses dimensions que par le soin apporté à son exécution. Il poursuit la grande tradition des védutistes du siècle précédent, Guardi et Canaletto. Ce dernier, très admiré par Joyant, a représenté à plusieurs reprises cette Scuola, mais un siècle sépare les deux artistes : Canaletto élargit fortement le point de vue, abonde en détails et dramatise la lumière tandis que Joyant avec une composition plus resserrée, nous rend le monument plus intime et le drape de la mélancolie propre à l époque romantique, en cela, conforme aussi à une Venise dont la splendeur et la puissance sont désormais déchues. De formation néoclassique mais ayant aussi suivi des cours d architecture, Joyant est autorisé par Bonington, l année même de sa mort (1828), à recopier ses études et aquarelles de Venise. Joyant en retiendra le métier virtuose, les lumières transparentes mais aussi une passion pour une ville dans laquelle il se rendra à de nombreuses reprises, y séjournant parfois plusieurs mois. Dans les années 1830/40 Joyant est le peintre de Venise : il expose de nombreuses vues au Salon de Paris et a l honneur de voir l un de ses tableaux placés par le roi Louis-Philippe dans son cabinet de travail aux Tuileries, puis dans sa résidence du château de Neuilly. Des oeuvres seront acquises par l Etat et il obtiendra des critiques très favorables de Théophile Gautier. Construite par Pietro Lombardo à la fi n du XVe siècle la Scuola Grande di San Marcooffre sa façade sur le Campo Santi Giovanni e Paolo de Venise.

Huile sur toile. S
ignée en bas à droite.
96 x 130 cm

Huile sur toile.
Signée en bas à gauche.
45 x 53 cm

Provenance : – Mme Madeleine Peuchet – Vente Me Robin, Drouot, 27/11/1975 – Collection Paule Cailac

En 1919, Vlaminck s installe dans l Oise, près de Valmondois, où il y achète une petite maison et c est cette même année qu il reçoit une critique enthousiaste à l exposition monographique chez Druet, rue Royale et qui assure sa consécration. L année suivante, il se déplace de quelques kilomètres et fait l acquisition d une chaumière à Auvers-sur-Oise . Notre tableau représente très probablement le très proche village de Nesles-la-Vallée. On comparera notre composition à l aquarelle, gouache et encre – Nesles-la-Vallée du musée de Grenoble (MG 2103) . Vlaminck est encore ici redevable du cubisme cézannien adopté en 1910 : assemblages cubiques des maisons du village, plans superposés sans effort de recherche perspective et palette restreinte. Les flocons lumineux des fleurs dans le champ rappellent toutefois quant à eux sa touche fauviste. Nesles-la-Vallée témoigne avec une grande maîtrise de cette période de transition mais les bleus outremers profonds, si caractéristiques du peintre et reflets de son

– Galerie Lara Vincy, Paris –

Collection privée française

– Collection privée française, (acquis du précédent)

 Huile sur toile.
Signée en bas à gauche.
Au crayon n° 27 au dos du châssis.
61 x 50 cm

Provenance : – Collection particulière – Ancienne collection Mme Darmon. – Vente de Maigret, Paris, 10 décembre 2001 (n°187).

Bibliographie : Catalogue Raisonné Henri Lebasque, tome I, par Denise Bazetoux Editions Arteprint, 2008, reproduit p. 276, n° 1107