Vente du 14/12/2018

Maison de vente : Gros & Delettrez.

Vente le : 14/12/2018.

Lieu : Drouot.

Pour tout renseignement sur les lots que nous présentons ou pour enchérir par téléphone pendant la vente ou nous laisser un ordre d’achat, n’hésitez pas à nous contacter.

Quelques lots

Louis Mathieu Verdilhan (1875-1928)

Le port de Cassis

Huile sur toile.

Signée en bas à gauche.

80 x 112 cm

Adjugé 16 000 €

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Lot 75

Louis Mathieu Verdilhan (1875-1928)

Le port de Cassis

Huile sur toile.

Signée en bas à gauche.

80 x 112 cm

Adjugé 16 000 €

Francis Picabia (1879-1953)

Transparence, circa 1930

Aquarelle, encre et crayon sur papier. Signée en bas à gauche.

47 x 31 cm (à vue)

Un certificat du comité Picabia sera remis à l’acquéreur.

Adjugé 30 000 €

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Lot 91

Francis Picabia (1879-1953)

Transparence, circa 1930

Aquarelle, encre et crayon sur papier. Signée en bas à gauche.

47 x 31 cm (à vue)

Un certificat du comité Picabia sera remis à l’acquéreur.

– Galerie Colette Allendy – Collection particulière – la propriétaire actuelle eut des liens d’amitié avec Colette Allendy

Œuvre en rapport : Dans une Transparence circa 1929, on retrouve la superposition d’un visage féminin, d’un athlète antique et de feuillages (Ligustri : gouache sur carton in M.L Borràs, Catalogue raisonné de Francis Picabia, Edition Albin Michel, Paris, 1985 cat n°541, fig.715 reproduit p.362).

Au cours de l’année 1927, après la période des « Monstres » peints en couleurs criardes, Picabia semble avoir épuisé toutes les possibilités de dérision de l’époque Dada. Le 14 mars 1927 paraît dans la revue Comœdia un article de sa main « Picabia contre dada ou le retour à la Raison ». Il se révolte contre les imitateurs et pasticheurs du mouvement et prône un retour « au placide plaisir de la beauté ». Picabia part de ses dessins d’Espagnoles, exécutés avec une grande pureté de trait et qui rappellent Ingres et les associe avec d’autres figures improbables (chameau, dauphin, rapace…). Ces images superposées donnent l’impression que celles du fond interfèrent avec celles du premier plan en « transparence ». Ce sera le nom de baptême de cette période et il va en explorer jusqu’en 1931 toutes les possibilités poétiques (étrangeté, érotisme, ésotérisme). Certaines font appel au répertoire de la sculpture de l’Antiquité classique, notre dessin, très caractéristique de ces années montrant chez Picabia une imprévue recherche de lignes élégantes et fluides. Cette étrangeté et son raffinement esthétique séduisent le célèbre marchand Léonce Rosenberg qui expose les « Transparences » à plusieurs reprises dans sa galerie parisienne de la rue de La Baume. Notre tableau a appartenu à une historienne du surréalisme.

Adjugé 30 000 €

Yves Laloy (1920-1999)

« Le tout en nain le tout en un », circa 1959

Huile sur toile, marouflée sur panneau. Signée en bas à droite et légendée « Le tout en nain le tout en un », « Docteur en thé au logis ».

81 x 51 cm

Adjugé 17 000 €

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Lot 94

Yves Laloy (1920-1999)

« Le tout en nain le tout en un », circa 1959

Huile sur toile, marouflée sur panneau. Signée en bas à droite et légendée « Le tout en nain le tout en un », « Docteur en thé au logis ».

81 x 51 cm

– Yves Laloy, Catalogue raisonné, Suzanne Duco, Éditions Skira, n°145.

« NUL N’EST CENSE IGNORER LALOY » (Yves Laloy)

Yves Laloy n’a jamais adhéré au mouvement surréaliste mais il en fut un compagnon de route. Natif de Rennes, le jeune Laloy adresse sa première lettre à André Breton qui commence par « Je suis Breton comme vous ». Le pape du surréalisme posséda et accrocha plusieurs tableaux du peintre dans son appartement de la rue Fontaine dont « Les petits pois sont verts… Les petits poissons rouges… ».
Francis Picabia et les dadaïstes avaient déjà introduit les jeux de mots dans la peinture, mais Yves Laloy y apporte une note unique, hautement poétique.

Carl Haszlo (1923-2013), né en Hongrie, fut marchand d’art, collectionneur, psychanalyste et écrivain.

Acheteur compulsif, ami des artistes, et grand fumeur de havane (!) sa résidence de Bâle était remplie de milliers d’œuvres d’art.  

Adjugé 17 000 €

Simon Hantaï (1922-2008)

Panse

Huile sur toile. Monogrammé en bas à droite et datée 1964.

140 x 105 cm

Adjugé 78 000 €

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Lot 101

Simon Hantaï (1922-2008)

Panse

Huile sur toile. Monogrammé en bas à droite et datée 1964.

140 x 105 cm

– Exposition du 22 mai au 9 septembre 2013

– Simon Hantaï, Catalogue de l’exposition au Centre Pompidou, rédigé par Dominique Fourcade et Isabelle Monod-Fontaine,

Dès 1960, Hantaï s’émancipe de la figuration. Le peintre travaille par séries : les Mariales (1960-1962), les Catamurons (1963-1964), les Panses (1964-1967), les Meuns (1967-1968),… Pour « les Panses », Hantaï recouvre de couleurs une forme ovoïde sur la toile, laissant l’entourage de cette forme blanche. Il la noue aux quatre angles pour pouvoir la plier et la froisser de multiples fois. L’œuvre apparaît une fois que la toile est dépliée. La forme colorée est ainsi, comme l’explique le peintre, « un pliage multiple d’une même forme ovoïdale, recouverte de couleurs jusqu’à masquage de tous les vides des pliages successifs. ». Hantaï nomme cette série « Panses », tentative pour traduire le mot hongrois «Bendös» qui peut signifier saucisse farcie ou ventre de femme enceinte, (série initialement intitulée «Suite-Maman ! Maman !, dits : la saucisse»). Jamais ses surfaces peintes n’ont été aussi subtilement travaillées. Dans la partie centrale, notre « Panse » laisse apparaître avec subtilité un champ coloré doté de gammes de roses, verts, bleus et violets sur la toile. Il préfigure ainsi, avec la série des « Panses », les « Tabulas » et les « Laissées », pliages qui seront réguliers et aérés. Cette œuvre est enregistrée dans les archives de la Galerie Jean Fournier sous le numéro CF.2.4.31.

Adjugé 78 000 €

Robert Combas (né en 1957)

Le Roi guerrier, 1993

Acrylique sur papier marouflé sur toile. Signée en bas à gauche.

65 x 48 cm

Etiquette au dos sur le châssis « Galerie Laurent Strouk ».

Adjugé 17 500 €

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Lot 110

Robert Combas (né en 1957)

Le Roi guerrier, 1993

Acrylique sur papier marouflé sur toile. Signée en bas à gauche.

65 x 48 cm

Etiquette au dos sur le châssis « Galerie Laurent Strouk ».

Adjugé 17 500 €