Huile sur toile.
Signé et daté en bas à gauche.
Titré, situé Paris, résigné et numéroté 20F1143 au dos de la toile.
Porte un cachet des Musées de Cagnes-sur-Mer sur le cadre.
73 x 60 cm

Cette œuvre sera inclue dans les archives de la Fondation Seund Ja Rhee

Seund Ja Rhee est la seule artiste coréenne qui fit son parcours en France dans l’après-guerre.
Née à Jinju, elle fuit la guerre de Corée et s’installe à Paris en 1953. Elle y suit des cours à l’Académie de la Grande Chaumière avec les professeurs Brayer et Goetz. C’est au contact de la peinture non-figurative des ateliers parisiens des années cinquante qu’elle développe une abstraction méditative et gestuelle.
Elle développe dans les années soixante une abstraction autour de figures géométriques simples traduisant picturalement les principes philosophiques orientaux du Yin et du Yang.
La Galerie Cavalero expose l’artiste à Cannes dès le début des années soixante. Elle est soutenue aussi par le critique écrivain Michel Butor, qui lui a consacré de nombreuses pages ainsi que des expositions.
L’artiste construit en 1993 à Tourrettes-sur-Loup une maison « d’architecte » , baptisée « Rivière d’argent » qui sera dorénavant son nouvel atelier.
Elle connaît aujourd’hui une reconnaissance internationale et est présente dans de très nombreux musées d’art contemporain

Pinceau, plume, encre de Chine, aquarelle et gouache sur feuilles d’argent.
Signée en français et en japonais et située Cagnes en bas à gauche.
Exécuté au printemps 1918.
11,5 x 14,2 cm
(Petites usures)

Provenance : Collection particulière, Midi de la France