Pinceau en encre sur papier
11 x 11,5 cm (à vue)

– Collection Valentine Hugo
– Collection Jean Hugo

– Roger Pierrot, Marie-Laure Prévost, « Soleil d’encre – manuscrits et dessins de Victor Hugo », Musée du Petit Palais, Bibliothèque nationale, Paris, exposition du 3/10/1985 au 5/01/1986, reproduit en noir et blanc sous le n°18 p48.

– Marie-Laure Prévost et Jean-Jacques Lebel, « Du chaos dans le pinceau… », Paris Maison Victor Hugo, exposition du 12/10/2000 – 6/01/ 2001, reproduit en couleurs sous le n°127 p 182, notice p 370.

Le poète a placé un feuillage de fougère dans un papier plié en deux après l’avoir trempé dans l’encre brune. Il existe ainsi l’empreinte symétrique (ancienne collection Valentine Hugo). L’empreinte évoque aussi un fossile. Hugo en était amateur et avait acquis un fossile de fougère lors d’une excursion dans les Pyrénées au cirque de Gavarnie en 1843.
La passion botanique de Hugo lui fait également glisser des fleurs séchées dans ses lettres et on retrouve dans l’Album de Notes et Dessins du Voyage en Alsace de l’été 1839, des fleurs séchées intercalées parmi les esquisses dessinées.

Encre noire et lavis d’encre sur papier
8 x 11,5 cm (à vue)

– Marie-Laure Prévost et Jean-Jacques Lebel, « Du chaos dans le pinceau… », Paris Maison Victor Hugo, exposition du 12/10/2000 – 6/01/ 2001, reproduit en couleurs sous le n°126 p 170, notice p 370.

Hugo a utilisé une empreinte de pièce de monnaie (twenty four schilling ?) pour la forme circulaire. Au-delà du procédé technique, on peut accorder ce dessin de Hugo au célèbre vers de son contemporain Nerval, « Le soleil noir de la Mélancolie ».

Plume et encre brune sur papier.
8,5 x 7,5 cm (à vue)

Ce félin cornu est assez proche d’une des gargouilles de Notre-Dame de Paris. La créature fantastique renvoie à l’iconographie médiévale, source d’inspiration centrale pour le romantique Hugo, poète et dessinateur.